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Une catastrophe familiale.
Il y a quelques ans, je suis allé en France avec ma famille : mon père, ma mère, et mes deux petites sœurs. C’était pendant l’été de 2009, et je n’avais que 13 ans. On avait quitté la ville de Paris, en route pour Rouan, situé à 60 km de Paris, une bonne demie heure en voiture sur l’autoroute.
Mon père conduisait évidemment, et nous les enfants écoutions des CD tranquillement à l’arrière de la voiture : une image typiquement familiale à vrai dire. Mais, dans un instant tout a changé.
Mon père a commencé à faire rapidement décélérer la voiture, puis la garé dans la bande d’arrêt d’urgence. Son visage tout pâle. La voiture, stationnée, il fermait ses yeux en disant, « je suis malade, il y a quelque chose qui n’est pas tout à fait correct. » Puis il s’est évanoui.
Par hasard, il y avait un gendarme pas trop loin de nous sur l’autoroute, et il a observé comment mon père avait rapidement garé la voiture. Deux minutes plus tard, il était avec nous, et en voyant la situation, il a rapidement contacté une ambulance.
Vingt minutes plus tard, on s’est trouvé à l’hôpital. « Votre mari a eu une rupture de l’appendice » a dit le médecin à ma mère. « Il nous faut opérer immédiatement. » Ma mère priait et mes sœurs criaient silencieusement dans la salle d’attente.
Trois heures plus tard le médecin est revenu pour nous dire que la chirurgie était un sucés. Vingt minutes plus tard, la famille était encore ensemble autour de mon père. Il était toujours très pâle, mais assit dans le lit, en souriant. Tout est bien qui finit bien !